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L'INTERVIEW

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L’entretien du mois est avec une jeune rêveuse, Charlène Rose, qui a monté son entreprise de bijoux juste au début de la période de crise dans laquelle nous sommes toujours. Cette femme de 25 ans nous résume sa vie de jeune entrepreneuse.

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Charlène, tu es donc la fondatrice de Freetsy, qu'est-ce que c'est ?

De base, Freetsy (sur Facebook & Instagram) est une marque de bijoux fait main mauricienne mais, nous souhaitons élargir notre  gamme de produits très prochainement. Et, ce sera aussi du fait main!

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Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire des bijoux ?

J'ai toujours été très habile de mes doigts depuis toute petite et très créative. Ça a été comme une évidence parce-que je trouve que les bijoux, c'est ce qui complète une tenue.

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Quelles sont les étapes de création de tes artéfacts ?

Je n'ai pas vraiment d'étapes de créations pour être franche. Si c'est pour une commande spéciale, un mariage, etc.. je m'assois je fais un croquis par rapport à la demande et ce qu'elle m'inspire. Mais  pour le reste de mes créations je m'assois et je mélange les matériaux jusqu'à ce que ça fait un tilt dans ma tête et que je sache ce que je veux.

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Qu'est-ce que t'apporte l'entreprenariat ?

Beaucoup de stress, pas mal d'angoisse mais une certaine excitation de l'inconnu. Ce n'est pas évident, c'est beaucoup de travail. Ça m'aide à être très efficace dans la vie de tous les jours, à trouver des solutions encore plus vite, à m'organiser, à m'adapter au changement. C'est une riche expérience car je rencontre beaucoup de belle personne que je n'aurai jamais rencontré sans Freetsy.

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Est-ce que tu as rencontré des difficultés dans la création de ton entreprise ? (Difficultés en générale et avec la pandémie actuelle)

Je me suis lancé une semaine avant le premier confinement donc oui, j'ai rencontré beaucoup de  difficultés. J'avais des rêves plein la tête, je visais les hôtels, les touristes etc.. Cependant, le sort en a décidé  autrement. Mais finalement je me dis que ça me prépare pour ce que l'avenir me réserve. ‘Better days ahead!’

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Comment choisis-tu tes matériaux ? Depuis l'avènement de la pandémie, As-tu engendré des difficultés pour  avoir tes outils de travail ?

Franchement au feeling.

Oui, beaucoup de difficultés. J'ai appris à m'adapter et à faire avec ce que j'ai à ma disposition. Ce qui, je trouve, donne l’occasion à ma créativité de se développer.

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Comment se passent les affaires avec le confinement ? As-tu pris des dispositions depuis le  dernier confinement ?

Les affaires sont biens moins bonnes qu'avant mais je ne m'en plains pas parce-que j'ai toujours des  commandes. J'avais énormément de projets avant ce confinement et tout s'est envolé en éclats.  Pour le moment, j'ai décidé d'y aller lentement. Je prends du temps pour moi, ma famille, et ma maison.

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Est-ce que tu trouves l’aide du gouvernement importante et utile par rapport aux "Self-Employed" ?

Je pense pour certaines personnes que ça doit beaucoup aider mais personnellement, je ne l'ai pas pris [ndlr: le Self-Employed Assistance Scheme]. Je n'aime pas dépendre d'autrui.

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Quelle est ta philosophie dans ton projet entrepreneurial ? Et quel est ton conseil pour ceux qui  veulent se lancer dans l'entreprenariat ?

Continuer à donner le meilleur de moi même et contribuer au moins à une infime partie du bonheur des gens.

Je vous dirai que ce n'est pas ce à quoi vous vous attendrez. Il faut être prêt aux sacrifices et aux nuits blanches. Il ne faut pas lâcher à la première grosse difficulté. Il faut continuer à croire en soi, mettre son cœur à  l'ouvrage, et les choses suivront.

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