Témoignages
L’importation de ‘raw materials’ est difficile en cette période et cela ralentit la productivité chez certaines PMEs, tel que Mau Linz.
Mau Linz est une entreprise qui vend des vêtements ‘streetwear’. “Nous vendons des T-shirts, chemises et jeans en ligne et la plupart de nos produits sont du ‘Made in Moris’,” nous confie Yovesh Gunoo. Ce jeune homme de 21 ans est le cofondateur de cet ‘online business’.
“Mon ami Arriniene Mootoocurpen et moi-même, avons eu l’idée de lancer le business pendant le confinement l’année dernière. Alors que d’autre business n’était pas profitable, nous avons au contraire vu une opportunité. On a cherché des fournisseurs et le lancement officiel de Mau Linz s'est fait à la fin de novembre 2020,” continue-t-il.
Ils se servent principalement de WhatsApp, Instagram et de Facebook. Instagram et Facebook pour agrandir encore plus leur clientèle et WhatsApp pour des proches et des clients fidèles. Tout est fait en ligne, même les transactions financières. Yovesh a aussi l’intention d’utiliser bientôt la plateforme Tiktok pour toucher encore plus de monde.
Mais, malgré une bonne réputation chez les jeunes, une bonne communauté sur les plateformes en-lignes et un flux de commandes (certe, un peu diminué par la faute de ce deuxième confinement) qui est acceptable en plein milieu de cette situation de crise, l’importation ardue de matériels fait défaut. “Effectivement la pandémie a affecté notre business. Même si nos vêtements sont ‘made in moris’, les matériels tels que le coton doivent être importés et le prix des matériaux textiles a largement augmenté dans les pays comme l’Inde, la Chine ou même ceux d’Afrique,” dit-il.